Intervention de Virginie Duby-Muller

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Monsieur le ministre, y a-t-il une méthode Peillon ? « Expliquer, définir, préciser » la refondation de l'école et en « justifier la méthode », tels sont les objectifs de votre ouvrage Refondons l'école – Pour l'avenir de nos enfants, publié le 13 février dernier aux éditions du Seuil. Mais de quelle méthode pédagogique parle-t-on ? Faire des erreurs pour progresser, ou avancer dans la concertation ?

On peut se poser la même question sur le dossier des rythmes scolaires, dont la mise en oeuvre inquiète tout le monde, alors qu'elle aurait pu être consensuelle, sur la dépénalisation du cannabis (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), ou sur la réduction des vacances d'été. Où allez-vous emmener nos enfants dans cette confusion méthodique ? Rassurez-nous, car il s'agit de leur avenir !

Rassurez-nous également au sujet de l'enseignement catholique : il semble, monsieur le ministre, que l'enseignement catholique, qui représente 90 % des écoles privées sous contrat, et 12,6 % des écoliers, soit, selon son secrétaire général Éric de Labarre, « encore à la recherche d'un accord avec le ministère sur la mise en oeuvre des rythmes scolaires ». Pouvez-vous nous dire où vous en êtes dans la rédaction d'un protocole ou d'une déclaration commune ?

Pouvez-vous aussi rassurer les parents, les élèves et les futurs enseignants du privé sur la formation initiale, la phase terminale pédagogique propre à l'enseignement privé ne semblant pas encore sécurisée ?

Enfin, que pensez-vous faire en ce qui concerne le problème du financement du numérique pour l'enseignement catholique qui, s'il est considéré comme un investissement, entraînera une rupture d'égalité entre le public et le privé, contraire à vos idées égalitaristes ?

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