Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 3 juillet 2012 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Mon gouvernement sera celui de la responsabilité devant la jeunesse.

La dette, c'est, enfin, un enjeu de souveraineté nationale. Une France endettée est une France dépendante : dépendante vis-à-vis des agences de notation, dépendante vis-à-vis des marchés financiers. Voilà pourquoi je veux réduire notre endettement public. (Mêmes mouvements.) Sans réduction de l'endettement public, sans redressement de nos comptes publics, il ne pourrait y avoir de redressement du pays.

Mais, mesdames et messieurs les députés, de la majorité comme de l'opposition, je ne suis pas venu lancer un débat sur l'héritage. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Tant d'autres avant nous ont ainsi préféré chercher dans le rejet de leurs prédécesseurs une approbation qu'ils n'auraient pas trouvée au simple énoncé de leur politique ! Que cette situation soit le produit d'erreurs passées signifie aussi que nos difficultés, parce que nous en sommes conscients, peuvent être surmontées. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Cette situation est simplement notre point de départ, que le Président de la République avait largement anticipé au cours de sa campagne électorale. Nous pourrions utiliser la situation que nous avons trouvée pour justifier des renoncements. Non, eh bien non, nous ne renonçons à rien. Non et non ! (Mêmes mouvements.)

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