Intervention de Arnaud Leroy

Réunion du 25 juillet 2012 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Leroy :

Monsieur l'ambassadeur, je souhaite vous interroger sur le fonctionnement de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). J'ai participé à de nombreuses négociations climatiques et j'ai du mal à croire que l'on puisse trouver facilement un consensus sur l'avenir du Protocole de Kyoto. Aurons-nous une stratégie de défense sur la question de l'amendement ? Est-il prévu une roue de secours ? Doit-on perpétuer un système de deux annexes ou peut-on enfin commencer à réfléchir à une troisième annexe intermédiaire ? On ne peut pas mettre les Kiribati et la Chine sur le même niveau et il est incompréhensible qu'ils soient dans la même annexe. De même, il est incompréhensible que l'Arabie saoudite figure dans l'annexe des pays les moins avancés.

En ce qui concerne la structure même des négociations, vous avez parlé d'un consensus. Pour ma part, j'avais cru comprendre que, pour les négociations climatiques, les règles de procédure onusiennes exigeaient l'unanimité. On a beaucoup parlé de la Chine, mais l'Arabie Saoudite est l'un des éléments perturbateurs dans les négociations climatiques : il faut pouvoir passer outre à leur veto.

Je comprends parfaitement la nécessité de conserver une diplomatie parallèle non structurelle. Mais ne pourrait-on pas commencer à parler au niveau mondial de coopération renforcée pour les questions climatiques, afin de permettre aux États et aux blocs d'États qui le souhaitent d'aller de l'avant ?

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