Intervention de Jean-Marie Sermier

Réunion du 25 juillet 2012 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Monsieur l'ambassadeur, les chiffres que vous avez cités – 25 mètres d'élévation du niveau des mers, à un horizon certes lointain – font froid dans le dos. Existe-t-il des observatoires qui se consacrent à la surveillance de l'évolution du niveau des mers ?

Les différents ambassadeurs chargés de l'environnement et le GIEC ont-ils des relations suivies ? Le GIEC a fait un bon travail, même s'il se trompe quelquefois – on se souvient de l'histoire de la fonte des glaciers de l'Himalaya.

Je voudrais également revenir sur la question des marchés de quotas de CO2. Il est vrai que le prix de la tonne de carbone est trop bas et qu'il ne peut être incitatif, mais un prix trop élevé ne risquerait-il pas, à l'inverse, de conduire à une délocalisation de l'industrie ? Ainsi, si l'industrie cimentière française n'a pas la possibilité de produire suffisamment en France, elle ira s'installer ailleurs, notamment au Maghreb, où les conditions ne peuvent pas être meilleures qu'ici, et il faudra ensuite transporter le ciment jusque dans l'Hexagone. Cette question a-t-elle été envisagée ?

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