Intervention de Gérard Rameix

Réunion du 24 juillet 2012 à 12h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Gérard Rameix :

Personnellement, je n'ai jamais été un laudateur de la directive européenne sur les marchés d'instruments financiers – directive MIF. Celle-ci entendait répondre à deux préoccupations : abaisser les coûts, et, pour ce faire, prendre le risque de la fragmentation des marchés. Je pense que ce qu'on a gagné en abaissant les coûts est inférieur à ce qu'on a perdu en fragmentant les marchés. Des discussions – dont je ne connais pas encore le détail – sont en cours pour renégocier la directive.

Le plus important, monsieur le rapporteur général, est de remettre, comme nous sommes en train de le faire, la plupart des produits dérivés sur un marché organisé. Nous ne pouvons pas interdire complètement les contrats de gré à gré : nous sommes dans des États de droit. Mais l'on peut obliger à encadrer certains types de produits, qui sont les plus fréquents – ce qui n'empêchera pas que l'on puisse toujours faire des produits sur mesure. Là aussi, on peut passer par la régulation bancaire, en pénalisant les banquiers qui prennent des risques sur ces marchés.

J'en viens au trading haute fréquence.

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