Intervention de Jean-Marc Jancovici

Réunion du 6 février 2013 à 9h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Jean-Marc Jancovici :

Je vous remercie de prendre le temps de cet échange. Je n'ai certes jamais été auditionné par cette commission, mais j'ai participé à la mission de l'Assemblée nationale sur l'effet de serre que présidait, sous la législature précédente, M. Jean-Yves Le Déaut et dont Mme Nathalie Kosciusko-Morizet était rapporteure.

Sans énergie, le monde moderne n'existerait pas. La hausse du pouvoir d'achat, l'urbanisation, la tertiarisation, la mondialisation, le temps libre, les retraites, les études longues, les 35 heures et tous les acquis sociaux ont pu se développer grâce à l'énergie. Or, cette dernière se trouve dorénavant en quantité insuffisante pour que le travailleur français puisse maintenir son niveau de consommation. Que faire pour que cette situation ne dégénère pas en instabilité sociale forte ?

La production mondiale ne dépend que de l'énergie disponible. Toute contrainte sur le volume de l'énergie – et non sur son prix – se répercute sur le PIB. MM. Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont trompés : en annonçant la progression du pouvoir d'achat en 2007 pour le premier, en prédisant la reprise de la croissance en 2012 pour le second, ils pensaient que leur volonté pouvait prévaloir sur la physique. Dorénavant, l'Europe ne connaîtra plus de croissance : son cycle économique est appelé à reposer sur l'alternance d'une année de récession suivie d'un faible rebond. La croissance continue ne reviendra plus, car l'approvisionnement énergétique de l'Europe est déjà restreint : le gaz et le pétrole fournissent les deux tiers de la consommation énergétique européenne. Ainsi, tout plan prévoyant de nouvelles dépenses financées par un surplus de croissance échouera. L'avenir doit être pensé dans un environnement sans croissance.

Dans un tel cadre, il convient de veiller au puissant effet d'éviction des dépenses inutiles : engager des dizaines milliards d'euros pour des panneaux photovoltaïques revient à se priver de financement pour des actions véritablement utiles. Les énergies fossiles sont trop abondantes pour sauver le climat, mais trop rares pour relancer l'économie européenne. Il va être difficile de convaincre les pays détenteurs de charbon de ne pas l'utiliser dans un contexte de stagnation économique. L'Allemagne a emprunté cette voie. La hiérarchie des mérites et des nuisances varie selon la finitude ou l'infinitude de la disponibilité des ressources, puisque le poids des contraintes diffère en fonction de la source d'énergie.

Les modèles macroéconomiques d'aujourd'hui bouclent leurs équations par les prix et reposent sur des élasticités constantes entre prix et volumes. Ils sont devenus inopérants et n'ont pas permis d'anticiper la crise de 2007. Portons notre attention sur les volumes et non sur les prix ! Pour le pétrole, par exemple, l'élasticité entre prix et volume n'existe plus ; il n'est plus possible de déduire la quantité de pétrole produite à partir de son prix. Et c'est bien la quantité qui importe pour l'économie, non le prix.

En revanche, le pétrole nécessaire à la création d'un euro de PIB décroît en volume. De même, la part de l'énergie dans le budget des ménages diminue depuis quarante ans ; elle se situe à un niveau inférieur à celui qu'elle atteignait avant le premier choc pétrolier. De plus en plus de pétrole, de gaz et de charbon sont extractibles. Mais en conclure que le progrès technique et des politiques courageuses permettraient d'atteindre n'importe quel but néglige le principe de réalité. L'énergie correspond à une grandeur physique qui caractérise le changement d'état d'un système. Ce processus obéit à des lois qui ne souffrent aucune exception. Ainsi, quand le monde change, l'énergie intervient. Là où l'économiste mesure la transformation de l'activité par une valeur ajoutée libellée en monnaie, le physicien évalue la quantité de kilowattheure nécessaire à cette mutation. De fait, il ne peut y avoir d'énergie propre, puisque l'énergie exige la transformation, alors que la propreté induit l'immuabilité. Il s'agit d'en user en permettant aux avantages de surpasser les inconvénients.

Une personne bien entraînée, capable de gravir le Mont-Blanc un jour sur deux, produit avec ses muscles environ 100 kilowattheures d'énergie mécanique par an. Si un individu était payé au SMIC pour accomplir cette formation d'énergie, le kilowattheure coûterait entre plusieurs centaines et quelques milliers d'euros. Les énergies fossiles ont permis de réduire ce prix. Un litre d'essence correspond environ à 10 kilowattheures, ce qui permet une énergie mécanique mille à dix mille fois moins chère que le coût du travail en Occident. En 1860, une personne disposait chaque année de 1 500 kilowattheures d'énergie – surtout thermique, charbon et bois – ; elle les utilisait pour le chauffage, la métallurgie, le bateau à vapeur et le train. Cette quantité n'a cessé d'augmenter pour atteindre 20 000 kilowattheures.

Dans cette énergie extraite de l'environnement, le charbon n'a jamais décru et toutes les nouvelles sources d'énergie – pétrole et gaz dans un premier temps – sont venues s'ajouter à l'existant sans le remplacer. Quant à l'éolien, au biogaz, au photovoltaïque et à la géothermie, leur poids est infinitésimal. Ainsi, même une baisse limitée du pétrole, du gaz ou du charbon sera très difficilement compensée par ces énergies nouvelles. Le charbon constitue le premier mode de production de l'électricité et les deux tiers de sa consommation se font en ce sens. Voilà pourquoi cette dernière n'a jamais diminué. Le pétrole, lui, sert avant tout pour les transports.

Pendant plus d'un siècle, la consommation énergétique de chacun a crû de 2,5 % par an afin de réaliser les infrastructures de transport, l'urbanisation, la mutation de l'agriculture, l'essor industriel et les systèmes sociaux. Depuis 1980, cette hausse s'est tarie ; elle ne résulte plus que du charbon et de la Chine. Les chocs pétroliers ont constitué une rupture radicale dans l'approvisionnement énergétique qui a, à son tour, engendré le chômage et l'endettement, problèmes qui n'existaient pas en 1974. Là encore, le problème ne réside pas dans le prix mais dans le volume.

Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, chacun dispose d'une énergie équivalente à celle de 200 esclaves. Sans les énergies fossiles, nous aurions besoin de deux cents planètes sur lesquelles 7 milliards de personnes produiraient de l'énergie pour maintenir notre niveau de vie actuel. Nous pouvons nous consacrer aux affaires publiques uniquement parce que l'énergie a remplacé la force de nos muscles.

Ce progrès s'est accompagné d'une croissance démographique exponentielle. Au moment où l'humanité s'est sédentarisée, la population mondiale ne dépassait pas quelques millions d'habitants ; elle atteignait 500 millions de personnes au début de la révolution industrielle et dépasse maintenant les 7 milliards, progression fabuleuse en seulement huit générations.

La consommation globale d'énergie a explosé : entre 1945 et le premier choc pétrolier, la consommation d'énergie mondiale a crû, en moyenne, de 5 %. Ensuite, elle a décéléré et diminuera bientôt. Elle provient, pour une part s'élevant à 80 %, de combustibles fossiles, restes de vie ancienne – fougères du carbonifère pour le charbon, algues et planctons pour le gaz et le pétrole. Même l'électricité est massivement fossile : la production française actuelle se monte à 550 térawattheures, soit à peine moins que la consommation mondiale en 1945. La généralisation de l'électricité date donc véritablement de la seconde moitié du XXe siècle. En 1973, les combustibles fossiles représentaient les trois quarts de la production électrique ; cette part s'est réduite aux deux tiers en 2007. Au cours de cette période, c'est de très loin le charbon qui a connu la progression la plus soutenue. Actuellement, la Chine installe une centrale à charbon par semaine et des capacités de production de 150 à 200 gigawatts sont en construction – à rapporter avec la capacité totale de la France qui ne dépasse pas 100 gigawatts. Après le charbon, l'énergie ayant connu la plus forte hausse est le gaz. Viennent seulement ensuite l'hydroélectricité et le nucléaire.

Le bois fournit 10 % de l'énergie mondiale. Il n'est, dès à présent, plus totalement renouvelable, puisqu'une partie de cette énergie correspond à de la recherche de bois de feu autour des villes africaines qui engendre de la déforestation. L'hydroélectricité représente l'essentiel des capacités d'énergies renouvelables en construction dans le monde, loin devant l'éolien. Ce dernier, même compté en équivalent primaire, ne produit pas 1 % de l'énergie mondiale. Les agrocarburants ne dépassent pas 0,4 % : quand le monde absorbe 4 milliards de tonnes de pétrole, il ne consomme que 60 millions de tonnes d'agrocarburants. Pour élaborer leurs agrocarburants, les États-Unis utilisent 40 % de leur maïs – soit la même part que celle qu'ils destinent à l'alimentation animale. En Allemagne, certains producteurs insèrent leur maïs directement dans les méthaniseurs pour favoriser la fabrication de biogaz. Enfin, le photovoltaïque contribue pour 0,1 % à la production énergétique mondiale.

Une fois observé ce panorama, je tiens à préciser que le terme de « production » d'énergie est impropre. L'action de l'homme consiste en effet à extraire l'énergie dite primaire de l'environnement, avant de la transformer en énergie finale qu'il pourra consommer.

La France, comme ses voisins, consomme une énergie provenant de combustibles fossiles. Son électricité provient, en très grande partie, du nucléaire. Mais il est faux d'affirmer que toute l'énergie française est nucléaire. Cela ne peut se dire que de l'électricité. L'essentiel de l'usage de l'électricité n'est pas thermique, mais spécifique, à savoir qu'il sert à alimenter des appareils – réfrigérateurs, pompes, lave-linge, lave-vaisselle, ascenseurs – non producteurs de chaleur. Or limiter cette utilisation s'avère plus difficile que de restreindre le besoin de chaleur.

L'emploi d'énergies renouvelables en France répond à la même hiérarchie que celle constatée dans le monde : d'abord le bois, puis l'hydroélectricité, puis l'éolien et, enfin, le photovoltaïque. Ces deux dernières sources d'énergie satisfont respectivement 0,35 % et 0,07 % de la demande d'énergie.

L'énergie a modifié la structure des métiers. Il y a deux siècles, les deux tiers des Français étaient paysans et chacun nourrissait 0,5 personne en plus de lui-même. Avec l'énergie, l'agriculture a pu se mécaniser – un tracteur de 100 chevaux équivaut à environ 1 000 individus – et un agriculteur actuel assure l'alimentation de 50 personnes. Ces dernières ont pu effectuer d'autres tâches grâce à l'énergie, qui permet de transformer de nombreuses ressources présentes dans l'environnement comme des minerais, du bois ou des sols. Ainsi s'est développée l'industrie, activité de transformation des réserves naturelles. Dans tous les pays occidentaux, le choc pétrolier a tari la croissance énergétique globale, qui est devenue inférieure à la productivité du facteur travail, ce qui a entraîné le déclin de l'emploi industriel. La contribution des services à la productivité plus faible a, en revanche, poursuivi son essor. Parallèlement, le chômage s'est massifié. Il y a un siècle, les lois sur le travail avaient pour objet de réduire le travail des femmes et des enfants, comme le temps que devaient y consacrer les hommes. Avant 1974, le facteur limitant l'activité était le travail disponible ; c'est désormais l'énergie. Plus la consommation d'énergie par personne est grande, moins la part de l'emploi dans l'agriculture est élevée. L'énergie abondante a permis l'urbanisation. Que la ville puisse, en accueillant 80 % de la population, organiser un système socio-économique stable dans un environnement énergétique contraint apparaît douteux.

L'opinion courante veut que le développement des services entraîne une dématérialisation, moins consommatrice d'énergie. Or c'est l'inverse : l'augmentation de la part des services dans l'économie n'est possible qu'une fois les fonctions productives remplies par des machines énergivores. Je pressens d'ailleurs que la contrainte énergétique va entraîner une hausse du travail manuel et une baisse des activités de service.

Les échanges plus massifs et mieux organisés ont permis l'étalement de l'habitat. Lorsque les villes ont été construites avant la période de profusion énergétique, les centres sont denses. Mais lorsqu'elles sont récentes, il n'y a pas de centre-ville. Atlanta constitue un bon exemple de cette dernière catégorie.

L'approvisionnement en énergie des pays de l'OCDE a déjà commencé de décroître. À l'inverse, il progresse dans les pays émergents, notamment en Chine. Épisode inédit, le PIB des pays de l'OCDE a également cessé d'augmenter depuis 2007. Cette situation risque de perdurer, car elle découle d'un tarissement énergétique. La France connaît la même situation, alors que l'économie des pays émergents poursuit sa croissance.

À l'école, nous apprenons que le travail et le capital sont les deux facteurs de production. Si cette dernière ne s'avère pas assez élevée pour financer la protection sociale, on diminue le coût du travail et du capital pour les stimuler. Or cette politique ne répond plus : alors que l'Allemagne emprunte à coût négatif et que les chômeurs sont très nombreux, le PIB n'augmente plus. C'est bien la preuve que cette description de l'économie est erronée. En fait, l'économie est une machine à transformer des ressources naturelles gratuites, la formation de capital n'étant qu'une boucle interne au système. Le brevet qu'un industriel dépose aujourd'hui ne résulte que de la transformation – par le travail – de ressources déjà existantes. Le goulet d'étranglement pour l'approvisionnement en ressources énergétiques – quel qu'en soit leur prix – induit mécaniquement un gel de la production. Le prix reste un élément significatif de l'équation économique tant qu'il n'y a pas de problème de quantité. Dans la pêche, le bateau représente le capital, le marin incarne le facteur travail, l'énergie provient du carburant mis dans le bateau et le PIB correspond à la valeur des poissons pêchés : si le diesel ou les ressources halieutiques disparaissent, la pêche et la production deviennent impossibles. Aujourd'hui, le niveau de notre activité économique est significatif du stock de ressources naturelles à transformer : il convient de surveiller attentivement ce dernier.

Depuis 1965, la consommation d'énergie et le PIB varient dans le monde de manière strictement parallèle. « Dis-moi combien d'énergie tu consommes et je te dirai quel est ton PIB » : telle pourrait être, simplement énoncée, la règle qui régit nos économies. En revanche, la variation du prix du baril et le PIB ne connaissent pas la même identité d'évolution. Lorsque le prix du baril augmente, un transfert de rente s'opère et la France s'endette au bénéfice de l'Arabie saoudite, mais rien ne change au niveau global. Vouloir régler le problème énergétique en attendant que les prix croissent fortement, revient à souhaiter une progression des revenus des pays producteurs d'hydrocarbures. Ainsi, la facture pétrolière et gazière de l'Europe a décuplé au cours de la dernière décennie. Cela a engendré un déficit commercial structurel qui s'est traduit par une augmentation de l'endettement. Cette situation se constate aussi bien dans les pays latins que dans les pays nordiques – y compris l'Allemagne. Il ne s'agit pas ici d'une question de couleur politique, mais d'un sujet de physique structurelle qui évolue à l'échelle du demi-siècle.

Le PIB par habitant est strictement égal au produit de l'énergie disponible par habitant et de l'efficacité énergétique, que l'on définit par l'augmentation du PIB induite par la création d'un kilowattheure d'énergie. La croissance du PIB par habitant résulte du produit de la variation de ces deux facteurs. La croissance de l'énergie mondiale s'établissait à 2,5 % par personne et par an avant 1980 et à 0,4 % depuis lors ; l'efficacité énergétique de l'économie a connu une croissance mondiale annuelle moyenne légèrement inférieure à 1 % depuis 1970. Pour que la règle que je viens d'énoncer soit juste, le PIB par habitant aurait dû croître de 3 % avant 1980 et de 1 % maintenant. Les chiffres de la Banque mondiale le confirment. Je suis donc en accord avec M. Vittori, éditorialiste aux Échos, lorsqu'il écrit que les lois de finances doivent dorénavant reposer sur une croissance économique nulle. Ce n'est pas agréable, mais mieux vaut prendre la réalité en compte plutôt que d'élaborer des plans voués à échouer.

Dans la relation étroite entre la production mondiale de pétrole et l'évolution du PIB, c'est la baisse du volume du pétrole qui entraîne celle du PIB et non l'inverse. On ne consomme pas moins de pétrole parce que c'est la crise, mais c'est la crise parce qu'on a moins de pétrole. La production mondiale atteindra son pic dans environ cinq ans. Ensuite, la décélération est inéluctable. Chacun s'interroge pourtant sur le prix du pétrole, alors que la question ne réside pas dans son évolution. La consommation de pétrole par l'Europe s'est réduite de 10 % depuis 2006 – repli amorcé avant le Grenelle de l'environnement – et cette tendance se poursuivra.

S'agissant du gaz, une projection réalisée par Total montre une production mondiale qui plafonne à partir de 2025, nonobstant le développement des gaz non conventionnels dont l'extraction sur le territoire français serait, de toute façon, difficile. L'approvisionnement gazier de l'Europe a cessé de croître lorsque les gisements de la mer du Nord – qui représentent 60 % de la consommation – ont atteint leur pic. Il est douteux que le nucléaire puisse être – même partiellement – remplacé par du gaz dans l'Union européenne.

Si l'on attribue la totalité des émissions de gaz à effet de serre aux citoyens et qu'on les inclut dans la fabrication des produits et services, les Français consomment, en moyenne annuelle, quelques centaines de kilos de CO2 pour la construction de leurs logements, deux tonnes de CO2 pour le chauffage de ces maisons, deux tonnes et demie pour l'alimentation – dont la moitié est due aux viandes et aux laitages –, deux tonnes et demie pour l'achat des biens manufacturés, deux tonnes pour le déplacement de personnes dans leur sphère privée et deux tonnes pour les services publics et privés – l'école, l'hôpital et l'armée d'une part, les banques, les coiffeurs, les opérateurs de téléphonie, entre autres, d'autre part. La fabrication de l'électronique destinée aux particuliers représente un tiers de l'empreinte carbone des achats de produits manufacturés ; deux tiers de la progression de 10 % de cette empreinte constatée entre 1990 et 2010 sont dus à l'électronique grand public : les technologies de l'information n'induisent aucune dématérialisation, ils ont créé des usages sans en supprimer d'autres. Dans les transports, l'avion a connu la plus forte croissance entre 1990 et 2010 ; or son utilisation est concentrée sur les deux premiers déciles de la population : créer un nouvel aéroport revient à construire une infrastructure pour riches.

Les émissions de gaz à effet de serre et l'usage de l'énergie fossile sont présents dans toutes nos activités. Le changement climatique ne peut donc être évité en contraignant une petite fraction de la population pour le bénéfice du plus grand nombre ; il ne peut l'être que par un effort de tous. Afin d'accompagner un tel effort collectif, il convient de développer une vision – un projet « sexy ». Sans vision, c'est le chaos qui règlera la situation. Voilà où vous entrez en scène, mesdames et messieurs les députés, et où je cesse de parler.

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