Intervention de Seybah Dagoma

Réunion du 6 novembre 2013 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSeybah Dagoma :

A quelques jours du Sommet de l'Elysée, je crois qu'il faut saluer ce rapport.

Je partage l'avis de Jean-Paul Bacquet et de Jacques Myard sur la nécessité de secrétaires d'Etat par zones géographiques.

Vous avez évoqué la forte ambition diplomatique de l'Afrique du Sud. Qu'en est-il du développement des relations économiques et commerciales ? Le ministre de l'industrie et du commerce sud-africain a très clairement dit que l'Afrique constituait sa priorité stratégique. Ces propos font écho à ceux de Mme Zuma, présidente de la commission de l'Union africaine, pour qui il conviendrait de développer davantage les transports interafricains, évoquant même des zones de libre-échange au plan régional et, à terme, continental. Votre rapport fait part de l'hostilité des pays voisins, ce qui m'a beaucoup étonnée. Pour aller souvent en Afrique, notamment au Nigeria, je crois plutôt comprendre que l'Afrique du Sud est un modèle. La jeunesse la considère comme un Eldorado.

Vous n'avez pas évoqué le Sida en Afrique du Sud. Quel pourrait être son impact à moyen et à long terme selon vous ?

S'agissant de l'Ethiopie, la délocalisation de H&M a fait couler beaucoup d'encre. Pour certains analystes, l'Afrique pourrait se transformer un jour en usine du monde. Qu'en pensez-vous ?

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