Intervention de Vincent Mages

Réunion du 8 février 2017 à 9h45
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Vincent Mages, directeur adjoint des affaires européennes et internationales d'Air Liquide :

Air Liquide est née il y a plus de cent ans et a, depuis sa création, une approche internationale et industrielle intégrée.

Internationale, tout d'abord. Née en 1902, Air Liquide est entrée au Japon en 1907. C'est la plus ancienne entreprise française présente au Japon. Nous sommes aujourd'hui dans quatre-vingts pays. Cela nous apporte une vision globale de ces sujets, qui nous permet de nous frotter aux tendances lourdes de démographie, de santé à domicile, de transformation numérique et de transition énergétique, un sujet mondial, avec des priorités différentes dans chaque pays : CO2, qualité de l'air, sources d'énergie, sécurité énergétique…

Industrielle intégrée, ensuite. Au coeur de l'activité d'Air Liquide, on trouve trois catégories de molécules : l'oxygène et l'azote, c'est-à-dire les principaux composants de l'air, et l'hydrogène. Ces trois molécules se retrouvent dans l'électronique, la métallurgie, la chimie, le raffinage, l'énergie, l'automobile, le verre, les métaux, le traitement de l'eau, l'alimentaire, la santé, la pharmacie, et j'en passe. Elles sont utilisées dans de nombreux métiers et chaînes de valeur.

Le 17 janvier dernier, en marge de la réunion de Davos, a été annoncée la création du Conseil de l'hydrogène. Air Liquide a fortement contribué à cette création. Douze membres y siégeront en plus d'Air Liquide : des constructeurs automobiles, Toyota, Daimler, Hyundai, Honda, BMW, des énergéticiens, Total, Engie, Shell, des équipementiers, Kawasaki, Alstom, ainsi qu'un autre fabricant de gaz industriel, l'Allemand Linde.

Le transport, ce n'est pas seulement la voiture, mais aussi les bus, les vélos, les trains... Il faut une vision de la chaîne de valeur dans son ensemble, une vision internationale car tous ces acteurs opèrent dans différents pays, une vision « innovation » car seule une innovation ouverte, internationale, privée-publique, villes et territoires, sera à la hauteur des enjeux de la transition énergétique. On ne peut pas penser petit ; il faut penser partage de l'information, partage des solutions, et multi-solutions. Aucune solution n'est valable pour tout le monde, il convient de multiplier les solutions et les combiner entre elles.

Je passe la parole à M. Guillaume De Smedt, qui vous parlera de manière plus détaillée de ce que nous mettons sur le marché.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion