Combien y a-t-il eu de manifestations, dans notre pays, à ce moment-là ? Y a-t-il eu la moindre restriction de manifester ? Non. À tout moment, lorsqu’il s’est agi de prendre des décisions, c’était pour assurer la sécurité de ceux qui avaient à exprimer un point de vue.
Hormis ces deux éléments, madame la députée, je ne partage donc rien, absolument rien, de vos propos. Et votre intervention ressemble beaucoup plus à une mise en cause qu’à une démonstration juridique de l’impossibilité ou de l’inutilité de l’état d’urgence. Aussi je demande, bien entendu, le rejet de cette motion.