Intervention de Jacques Myard

Séance en hémicycle du 15 novembre 2016 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2017 — Action extérieure de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Dans le même temps toujours, nous entendons des appréciations divergentes à propos de l’élection du nouveau président des États-Unis.

Dans ce contexte, le débat de politique étrangère que nous allons mener sera un débat croupion, il faut bien le reconnaître. On cherche à expédier ces questions, en ne leur consacrant qu’un examen en commission puis une discussion très rapide ce soir en séance publique.

Je le dis comme je le pense : c’est une faute contre notre politique étrangère. Nous affirmons publiquement, à la face du monde, que la politique étrangère est une politique de seconde zone dont la France n’a que faire !

C’est aussi une faute contre le Parlement lui-même. Le Parlement s’honorerait de débattre de la politique étrangère, au moment où la situation internationale va à vau-l’eau. Je tenais à le dire clairement et à protester contre la tenue de ce débat croupion.

Je m’en tiens là, et je vais partir : ce débat-là ne sert à rien !

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