Intervention de Philip Cordery

Réunion du 7 novembre 2016 à 16h00
Commission élargie : finances - affaires étrangères - affaires culturelles - affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Je me félicite de la plus grande efficacité de l'utilisation des fonds publics de la mission « Action extérieure de l'État », en particulier ceux consacrés aux Français de l'étranger. Une plus grande rigueur, et des efforts de simplification permettent de rendre de meilleurs services à nos compatriotes qui vivent hors du territoire national, tout en contribuant à l'effort collectif de rétablissement de nos comptes publics.

L'inscription au registre en ligne, la dématérialisation de l'envoi des procurations, ou la possibilité prochaine de recevoir son passeport par la poste sont autant d'exemples de mesures de simplification qui rendent un meilleur service à moindre coût. De la même manière, dans ma circonscription, l'utilisation de la valise Itinera a permis de faire accéder les Français de l'étranger d'un service public de proximité dont ils ne bénéficiaient pas auparavant.

Je salue aussi l'augmentation des crédits consacrés à la sécurité : ils sont importants pour nos compatriotes et pour tous les agents en poste à l'étranger.

S'agissant des bourses scolaires, je suis satisfait de constater que les économies ne se font pas sur le dos des familles, et que le niveau net des bourses sera en augmentation pour 2017. Le système en place aujourd'hui est beaucoup plus juste qu'il ne l'était par le passé.

Monsieur le ministre, je sors à l'instant d'une réunion avec M. Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger, consacrée aux suites du rapport que nous avons remis au Gouvernement, en décembre 2014, avec la sénatrice Claudine Lepage, sur la maîtrise des frais de scolarité. Il s'agit toujours de la question essentielle à laquelle est confrontée l'AEFE. Pouvez-vous me confirmer que ce point demeurera la priorité du Gouvernement ? Entre 2007 et 2012, M. Mariani s'en souvient sans doute, les frais de scolarité avaient augmenté de 45 %, alors qu'ils progressent actuellement, en moyenne, de 3 ou 4 % par an. Il s'agit d'un progrès, mais il faut que nous restions vigilants. Le Gouvernement nous confirmera que ces sujets sont bien pour lui une priorité, de même que les filières complémentaires, le label France Education, et le programme FLAM – visant à la consolidation du français langue maternelle –, autant d'outils essentiels pour nos compatriotes à l'étranger qui n'ont pas toujours accès aux écoles françaises.

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