Intervention de Patrick Pradier

Réunion du 6 octobre 2016 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Patrick Pradier, président de la CFTC Défense :

Je rejoins ce qu'on dit mes collègues.

Concernant la lutte contre les discriminations de toute forme, nous n'avons pas encore beaucoup de retours. Nous saluons la création de la cellule Thémis – même s'il a fallu pour en arriver là que deux journalistes consacrent un livre aux violences sexuelles dans les armées.

Il ne faut pas oublier la discrimination syndicale, latente. Je ne prendrai qu'un seul exemple : les textes permettent de remplacer un agent qui dispose d'une petite décharge syndicale, mais ils ne sont pas utilisés. Ainsi, les syndicalistes deviennent souvent des bêtes noires…

Je travaille tous les jours à Balard : hier, je n'ai pas pu sortir car ma carte s'est bloquée ! (Sourires.) Il faut aussi savoir qu'un simple changement de code d'accès coûte 80 euros à l'administration. C'est inadmissible. Et cela fait trois fois que les organisations syndicales déménagent au sein du site ; les locaux que l'on nous propose maintenant ne sont pas adaptés aux personnes handicapées. C'est également inadmissible.

Concernant les ouvriers de l'État, j'approuve tout ce qui a été dit. Avant de parler de formation, il faudrait commencer par dégeler le bordereau de salaire ! D'ailleurs, j'ai lu dans l'un des « contrats présidentiels » le projet de réaligner la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) dans la fonction publique : la personne qui a écrit cela devrait se renseigner, car cela fait un bon moment que ce réalignement est en cours ! Pour éviter toute publicité, je ne cite pas le candidat en question…

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