Intervention de Dov Zerah

Réunion du 30 janvier 2013 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement :

Elles seront les bienvenues !

Je ne dis pas que le dialogue est une voie facile. Au sein même de l'Agence, nous avons eu un débat. Je dis souvent que le développeur doit écouter celui qu'il cherche à aider. J'ai dirigé, au début des années 2000, l'entreprise publique qui portait la filière du coton, la Compagnie française de développement des fibres textiles. Il faut savoir que la culture du coton a été imposée par la force. Au début des années cinquante, au Tchad, le préfet prenait des arrêtés régissant la journée de travail et les travaux des paysans. Fort heureusement, aujourd'hui, nous ne sommes plus dans ce type de rapport ; nous devons être à l'écoute des demandes de nos pays partenaires. C'est là que le capital humain de l'Agence est important. Les personnels sont au clair sur les problématiques de laïcité et de défense des droits élémentaires, qui ont été affinées au cours des soixante-dix ans d'existence de l'AFD. Les origines de celle-ci remontant à 1941, on peut dire que la résistance à la pauvreté fait également partie de la culture de l'entreprise. Forts de ce bagage, les agents savent se montrer ouverts au dialogue tout en restant fermes sur nos principes. Je ne vous cache pas, cependant, que nous avons parfois l'impression d'être des Sisyphe.

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