Intervention de Michel Destot

Réunion du 30 janvier 2013 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Destot :

S'agissant de la diplomatie économique voulue par Laurent Fabius, je me demande s'il ne faudrait pas avoir une analyse plus fine. Au sein des pays émergents, la Chine ne peut pas être confondue avec l'Afrique du Sud, l'Inde ou le Brésil. Ne faudrait-il pas distinguer, pays par pays, le type d'intervention à mettre en oeuvre ?

L'action extérieure de la France n'est pas seulement l'affaire du Gouvernement ou de l'AFD. Les collectivités locales, les ONG concourent également à cette action pour 20 à 25 %, ce qui est un niveau extrêmement important. N'aurait-on pas intérêt à mieux coordonner nos actions ? Très souvent, on voit intervenir, notamment dans les pays du Sahel, ici une collectivité locale, là une ONG, sans que l'AFD soit toujours impliquée dans le dossier. Il s'en dégage l'impression que l'action de la France est terriblement désordonnée, ce qui n'est pas positif pour son image en termes d'organisation et d'influence. C'est aussi une source de désorganisation pour les pays dans lesquels nous intervenons.

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