Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 23 janvier 2013 à 17h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Monsieur Malenfant, vous dites que le Président de la République a choisi d'intervenir au Mali « sans véritable concertation des instances républicaines ». J'estime, pour ma part, qu'il a agi dans le cadre de ses responsabilités, dans le strict respect de la Constitution et dans le droit fil de l'action de ses prédécesseurs. Nous étions hier à Berlin, pour une séance commune du Bundestag et de l'Assemblée nationale à l'occasion du cinquantième anniversaire du traité de l'Élysée. À tout prendre, je préfère notre mode d'engagement et d'intervention, qui garantit une réelle réactivité, à celui de nos voisins d'outre-Rhin.

Le ministère de la défense assume 58 % de la baisse globale des baisses d'effectifs de la fonction publique. Les personnels civils sont touchés au même titre que les militaires, peut-être même plus. Cette évolution s'inscrit dans un cadre général, certains ministères connaissant une hausse de leurs effectifs.

Vos propos sur les marchés publics nous interpellent. N'hésitez pas à transmettre aux rapporteurs de la mission d'information et à nous-mêmes les documents dont vous disposez. Les souris et les claviers dont vous nous parlez sont-ils plaqués or ? La situation est d'autant plus étonnante que, sous prétexte d'économiser quelques centimes d'euros sur un produit – dans ma circonscription, il s'agit de pulls –, le ministère de la défense préfère souvent faire travailler des entreprises prétendument françaises qui sous-traitent à l'étranger.

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