Il y a trente ans, les promoteurs de l'acte I de la loi Montagne ont trouvé les voies du consensus sur des sujets qui n'allaient pas de soi. Trente ans plus tard, dans l'esprit des pères fondateurs de l'ANEM et de la pratique parlementaire des élus de la montagne, vous avez souhaité, Monsieur le ministre, un portage conjoint de cette loi. Cette décision originale, qui n'avait pas force d'évidence, pour les uns comme pour les autres, imposerait que nous trouvions à notre tour les voies du compromis. Les délais très contraints n'ont sans doute pas permis de travailler au consensus, notamment sur l'article 19, qui, à nos yeux, est décisif. Aujourd'hui, nos collègues s'abstiennent ; il se pourrait que, demain, leur décision soit plus grave. Je n'abandonne pas l'espoir que nous parvenions à un consensus et, dans mon rôle de rapporteure, je ferai tout pour favoriser cette démarche, dont nous ne devons pas sous-estimer la difficulté, sans négliger les conséquences que pourrait avoir un échec.