Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

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Monsieur le ministre, vous commencez par dire que vous souhaitez mener un débat serein, puis vous utilisez des mots comme « incurie » ou « pathétique » qui ne sont pas de nature à ramener la sérénité.

Je vais, pour ma part, essayer de dire les choses telles que je les ai ressenties précisément ces dix dernières années, et en particulier ces cinq dernières années. Dans toutes les interventions de nos collègues qui ont présenté ces amendements, il y a une constante : nous avons aujourd'hui un problème de coût du travail dans notre pays. Ce pr...

C'est cela, le vrai sujet. Ma conviction, c'est vrai, c'est que nous aurions dû prendre cette question à bras-le-corps au début de la précédente législature en 2007. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.) Pourquoi ne l'avons-nous pas fait ? Des maladresses ont été commises. À cette époque déjà, nous avons été empoisonnés par l'express...

Il y a dix ans, le coût du travail était très supérieur en Allemagne ; vinrent ensuite les mesures dites Schröder et un blocage des salaires qui a duré presque dix ans.

Et aujourd'hui, nous nous retrouvons avec des coûts du travail comparables. Il y a dix ans, notre force, c'était une compétitivité-prix et une compétitivité-coût ; nous l'avons perdue. Et quand on interroge des industriels français, notamment dans des ETI, qui sont en compétition sur des marchés à l'international et qui les perdent, face à qui ...

un cocktail, si je puis dire, de CSG plutôt sur le patrimoine parce qu'on pensait que c'était une manière de faire contribuer avant tout les ménages les plus aisés , et de TVA. Nous avons eu aussi de longues réflexions sur le niveau d'augmentation. Si on a choisi 1,6, c'est parce qu'il nous a semblé, au vu d'expériences étrangères et de l'e...

Au terme de ce débat, serait-il possible de nous mettre d'accord sur ce point : est-il logique de maintenir le financement d'une politique de solidarité nationale comme la politique familiale, un enjeu de 35 milliards d'euros, exclusivement par le travail, en pénalisant le travail fait en France, alors que manifestement ce type de politique uni...

Sur ce sujet, nous devrions pouvoir trouver un accord. Et une fois l'accord obtenu sur cet aspect des choses, se posera la question de savoir par quel type de ressource remplacer l'actuel financement. Je suis persuadé, pour ma part, qu'il faudra imaginer, de façon pragmatique, des paniers de recettes, comme on l'a d'ailleurs toujours fait sur ...