Les amendements de François de Rugy pour ce dossier

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Je voudrais appuyer les propos de notre collègue Maina Sage à propos des victimes des essais nucléaires, problème qui malheureusement ne concerne pas seulement nos compatriotes de Polynésie. En effet, des victimes d’essais nucléaires ont été recensées partout en France, ainsi qu’en Algérie. La loi Morin, qui avait suscité des espoirs au cours d...

Je ne pensais pas que nous aurions, au détour d’un amendement au texte, un débat sur les relations avec la Russie !

On voit bien qu’il existe, à l’UMP – et à droite en général – une sorte de fascination pour la Russie de Vladimir Poutine.

La stratégie de puissance dont il est question dans le texte est ouvertement revendiquée par M. Poutine. Écoutez ce qu’il dit ! Voyez les actes de la Russie !

Il est évident que personne ne propose de déclarer la guerre à la Russie ni de décréter une opposition définitive avec elle, mais rayer de notre loi de programmation militaire le constat factuel qu’il existe une stratégie de puissance et d’expansion, c’est faire preuve d’une grande faiblesse !

Qu’un État comme la Russie soutienne des conquêtes territoriales, cela ne s’est jamais vu depuis la fin de la guerre froide. Je passe sur le caractère antidémocratique et autoritaire du régime de Poutine, qui ne devrait pas vous séduire à ce point, chers collègues de l’opposition !

Cet amendement se situe dans la droite ligne de ce que nous avions défendu lors de l’examen du précédent projet de loi de programmation militaire. Il ne s’agit pas de refaire tout le débat : j’ai déjà évoqué cette question au cours de la discussion générale, à propos de la dissuasion nucléaire. Néanmoins, nous souhaiterions que cet amendement, ...

Je veux dire à M. Myard et à M. Meunier que je ne relançais pas le débat de fond de l’utilité de la stratégie de dissuasion nucléaire.

Je me borne à présenter un amendement qui a pour objet la présentation d’un rapport, ce qui donnerait une idée du coût du démantèlement des composantes de la dissuasion nucléaire. Je voudrais répondre à Mme la présidente de la commission, dont je salue toujours le travail, que je ne souscris pas à l’argument selon lequel le fait de disposer d’...

Je ne souscris pas du tout je le répète, à l’argument avancé ; je crois que le secret défense, qui peut naturellement s’appliquer à un certain nombre de sujets relatifs à nos équipements actuels, n’a pas du tout à s’appliquer au coût du démantèlement.

Cet amendement vise à inscrire dans la loi de programmation militaire actualisée un signal en faveur de l’Europe de la défense. Notre collègue M. Folliot est d’ailleurs intervenu sur ce sujet en commission, et il me semble qu’un amendement a été adopté. Nous considérons qu’il ne faut pas être naïf ou béat en ce qui concerne l’Europe de la défe...

Je voudrais simplement répondre à M. Dhuicq que les débats sur cet article, qui prennent un peu plus de temps que prévu, sont tout de même éclairants. Tout à fait !

Nous comprenons en effet que vous préférez l’alliance « grand-russe », une Europe où on laisserait l’ascendant à la stratégie de puissance de la Russie et à son expansionnisme, plutôt qu’une Europe où l’on renforcerait la coopération entre les États européens qui le souhaitent…

…afin de les rendre plus autonomes, pour reprendre les termes de M. Folliot, et de mutualiser leurs moyens, évitant ainsi à chaque pays d’augmenter ses dépenses militaires.

Cet amendement vise également à renforcer l’Europe de la défense. Il s’agit cette fois-ci d’inscrire de façon plus précise la question de la mutualisation dans un certain nombre de domaines clés de l’intervention extérieure, notamment le transport, la logistique et la mobilité.