Interventions sur "l’europe"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur. Le problème de l’immigration est devenu un problème européen. L’immigration a changé : hier, elle était de nature économique ; aujourd’hui, elle est devenue sociale. L’Europe a également changé : de six membres fondateurs, nous sommes passés à vingt-huit pays membres, l’élargissement ayant permis à des pays qui n’avaient pas le même niveau économique, pas le même niveau social ni le même niveau de sécurité à leurs frontières, d’entrer dans l’Union européenne. L’esprit même des accords de Schengen repose sur la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

L’Europe doit aussi avoir des frontières stables, car elle a trop souffert de s’élargir sans s’approfondir. C’est la raison pour laquelle nous avions gelé en 2009 la négociation avec la Turquie concernant la libre circulation des personnes et des biens. Monsieur le ministre, êtes-vous prêt à affirmer avec nous que la Turquie n’a pas vocation à entrer dans l’Union européenne ? Depuis un an et demi, votre g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxelle Lemaire :

...e concerne 530 000 salariés dans l’Union européenne et l’on sait de manière certaine que ce secteur est en forte croissance, qu’il crée des emplois, et l’on sait pareillement de manière certaine que le numérique aura un impact sur nos sociétés aussi important que celui qu’a eu l’apparition de l’écriture, de l’imprimerie ou la première révolution industrielle. Or, face à ces enjeux, le silence de l’Europe sur ce sujet est angoissant. Souvenez-vous de notre avance, de notre leadership dans les télécoms et les hautes technologies il y a quinze ans : Alcatel, Siemens, Ericsson, Sagem, Philips menaient la danse. Depuis, les géants du net américains se sont imposés et ont imposé leurs règles, en bafouant parfois les nôtres, notamment dans le domaine de la protection des données personnelles des citoye...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bocquet :

Le 11 octobre dernier, c’est près de la ville fantôme de Famagouste, vidée de sa population, reconquise par les rats et la végétation, qu’une chaîne humaine de Chypriotes grecs et turcs a témoigné de la volonté de vivre ensemble dans un pays – leur pays – enfin réunifié ! L’Europe s’en lave les mains, pour reprendre l’expression d’un dirigeant rencontré là-bas. Elle fait les yeux doux à la Turquie et elle a montré plus de promptitude dans la crise bancaire de Chypre que pour régler ce problème qui relève du respect des droits de l’homme et des nations. Quelles actions la France envisage-t-elle de mener au sein de l’Europe et à l’ONU pour que soit mis fin, quarante ans apr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Bleunven :

Monsieur le ministre délégué chargé des affaires européennes, après une décennie de politiques non coopératives entre États-membres, la réorientation de l’Europe voulue par le chef de l’État est en marche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...chir de la domination américaine. Alors que nos vies, nos économies, nos libertés individuelles, notre sécurité sont de plus en plus dépendantes d’internet et le seront encore plus demain avec le développement des objets connectés ou encore l’usage des technologies de big data, la France doit voir dans cette déclaration une chance historique pour rééquilibrer les pouvoirs entre les États-Unis et l’Europe sur la gouvernance de l’internet. Il serait même bon d’en faire un préalable aux prochaines négociations en matière de libre-échange.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Monsieur le Premier ministre, pourquoi le Gouvernement français a-t-il tant tardé à réagir suite à l’affaire Prism ? Pourquoi n’avez-vous pas inscrit le sujet du contrôle et de la gouvernance de l’internet à l’agenda du Conseil de l’Europe, alors même qu’il sera discuté des sujets touchant le numérique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Fougerat :

...assivement attachés, sur ces bancs, à l’idée européenne, à sa genèse qui reposait sur le refus de la guerre, à son avenir aussi, car c’est bien cela qui nous importe. Cet avenir, nous le voulons social, nous le voulons politique. Oui, toutes et tous, nous savons bien que cet avenir doit avoir une forte dimension sociale. C’est la condition absolument nécessaire pour rendre de nouveau attractives l’Europe et ses institutions. Mon collègue Jean-Luc Bleunven évoquait à l’instant les critères sociaux qui pourraient être ajoutés aux critères économiques de convergence au sein de l’Union économique et monétaire. Pour ma part, j’insisterai sur le statut des travailleurs en évoquant les conséquences de la directive détachement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi :

Monsieur le ministre de l’économie et des finances, le Conseil européen sera sans doute un conseil de transition, compte tenu des circonstances : exécutif allemand non calé, Commission européenne en panne de budget, élections européennes en vue. Mais le mécontentement contre l’Europe monte un peu partout, faisant le lit des extrémismes et des populismes. Nous n’en sommes plus au temps des habiles compromis : il y a le feu à la maison européenne. Faire passer le message de l’union suppose de réaliser des pas tangibles, exprimant une réelle solidarité européenne. Pour nous, cette solidarité doit s’exprimer par le haut, par le refus des dumpings sociaux et fiscaux, par la conver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...ent, qui nous éloignent chaque jour davantage de cet objectif et vont dans le sens exactement opposé à l’évolution européenne. L’impôt sur les sociétés est porté à 33,1 % quand la moyenne européenne s’élève à 23,5 % ; le manque de courage sur les retraites alors que tous nos partenaires européens prennent leurs responsabilités ; l’augmentation record des prélèvements obligatoires alors que toute l’Europe a choisi la modération fiscale ; un coût du travail qui reste trop élevé et un temps de travail qui, avec les trente-cinq heures, constitue une exception française : tous ces choix ou plus exactement ces non-choix sont un très mauvais signal envoyé à l’Europe. Vous êtes en train de passer à côté de la grande question des prochaines années pour l’Europe et pour notre pays, celle de la convergence...