Interventions sur "insertion"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

...revitalisation rurale. Bien que la commission ait étendu ce principe à des publics qui ne se trouvent pas sur ces territoires, du fait que ces zones représentent une priorité et du fait du faible nombre d'emplois proposés pour un public trois fois plus nombreux, toute l'enveloppe sera absorbée très rapidement et très probablement au détriment d'autres contrats aidés, en particulier les Contrats d'insertion dans la vie sociale ou CIVIS. Le projet de loi n'a rien prévu pour les jeunes qui habitent dans des du territoire non prioritaires, notamment en zone rurale et périurbaine, alors qu'ils ont tout autant besoin de notre aide. Le texte ne prévoit rien non plus pour les jeunes ayant obtenu le bac sans qualification supplémentaire ou ayant échoué à l'université. Le texte s'adresse à des jeunes qui n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Je le voterai, d'abord, pour répondre à la demande criante de ceux que je reçois dans mes permanences. Je le voterai en pensant à ces jeunes sans qualification pour lesquels les portes de l'activité semblent fermées à jamais. Je le voterai aussi pour les 300 jeunes de l'école de la deuxième chance de Seine-et-Marne que j'ai créée et qui oeuvre justement pour l'insertion par l'emploi des jeunes sans qualification, ces jeunes motivés qui cherchent par tous les moyens avec énergie et détermination à trouver une place dans notre société. Je le voterai avec conviction, mais à ce jour sans enthousiasme, tant il est vrai que le choix que vous faites est particulièrement coûteux au moment où la question du déficit de nos comptes publics est vitale. Pour ne pas légifére...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

...François Hollande et qu'elle se trouve désormais au centre des priorités du Président de la République. La crise et ses conséquences désastreuses sur l'emploi donnent au texte que nous examinons une importance et une urgence exceptionnelles. Dans les territoires qui subissent des situations de chômage dramatiques, la jeunesse attend avec anxiété les solutions qui lui ouvriront enfin la voie de l'insertion et de la qualification professionnelles. Il en est ainsi des jeunes actifs des départements d'outre-mer qui connaissent des taux de chômage sans équivalent dans l'Union européenne, y compris en Grèce. Dans nos territoires, 60 % des jeunes actifs de 16 à 25 ans sont sans travail, soit près de trois fois plus que la moyenne nationale. Sans une action assez forte pour endiguer et inverser cette ten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Le précédent des emplois jeunes le montre clairement. Il en est de même si l'on se réfère au taux d'insertion professionnelle très élevé, de l'ordre de 75 %, des volontaires du service militaire adapté, le doyen des dispositifs d'insertion qui, depuis un demi-siècle, propose une formation professionnelle aux jeunes ultramarins de moins de vingt-cinq ans non diplômés. C'est pourquoi nous plaidons pour que chaque futur bénéficiaire d'un emploi d'avenir puisse recevoir, durant les trois années, une formati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenys Robiliard :

...qu'il est indispensable de tisser entre les emplois d'avenir, la formation et la qualification. Pour ma part, je veux revenir sur la nature juridique du contrat qui me semble être de nature à satisfaire cet objectif. J'ai été étonné par les propos de Mme Isabelle Le Callennec qui, s'exprimant au nom du groupe UMP, considérait que le dispositif se situait hors du cadre du CUI, le contrat unique d'insertion. Cette affirmation me semble être tout à fait inexacte puisque le dispositif des emplois d'avenir s'inscrit précisément dans ce cadre. Selon qu'il s'agira du secteur marchand ou non, sera signé un CUI-CIE, un contrat initiative emploi, ou un CUI-CAE, un contrat d'accompagnement dans l'emploi. La pérennité étant visé, c'est bien le contrat à durée indéterminée qui doit être la règle. Il est toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

... poser concernant ce nouveau dispositif des emplois d'avenir. Premièrement, il va mobiliser près de 2 milliards d'euros en rythme de croisière, dans un contexte budgétaire très préoccupant. Deuxièmement, il s'adresse à un public jeune, sans qualification, sans que figurent dans le texte des obligations de formation clairement définies. À ce propos, on ne peut que regretter que les entreprises d'insertion soient absentes du texte. Il faudra effectivement veiller à leur redonner une place car elles connaissent bien ce sujet. Le Gouvernement aurait aussi pu choisir comme solution de développer l'apprentissage. C'est ce qu'a fait le gouvernement précédent mais nous pouvons aller plus loin encore. Deux tiers des jeunes apprentis décrochent un emploi à l'issue de leur contrat d'apprentissage, et 86 % ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

... le chômage des jeunes ; nous devons faire preuve, dans ce domaine, d'humilité et de volonté. Toutefois, je ne crois pas, monsieur le ministre, que la jeunesse ait été trop longtemps laissée à l'abandon, comme vous l'avez affirmé cet après-midi. D'ailleurs, vous reconnaissez vous-même, dans l'étude d'impact, que « les emplois d'avenir complètent l'ensemble des outils disponibles pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes » et vous les inscrivez dans les contrats uniques d'insertion CUI que nous avons mis en place par le passé. Les CAE et les CIE existants, qui ont fait leurs preuves, auraient pu être adaptés, améliorés. Mais vous avez fait un autre choix, plus médiatique sans doute, puisque vous estimiez qu'il y avait une urgence surtout en termes de communication. N'oublions pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Comment se fera la validation d'expérience ? Beaucoup de questions restent en suspens. La mise en place des emplois d'avenir ne conduira-t-elle pas à réduire les moyens accordés à d'autres contrats d'insertion et à l'apprentissage ? Nous devons en avoir l'assurance. Ces emplois ne vont-ils pas se substituer à d'autres, qui auraient pu être créés par les collectivités, laissant ainsi de côté les jeunes qui se préparent à rejoindre la fonction publique territoriale ? Il faut combattre cet éventuel effet d'aubaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanélie Carrey-Conte :

...iques la non-lucrativité ou la lucrativité limitée, la gouvernance collective et démocratique incarnent une autre manière de concevoir et de faire de l'économie, plaçant l'homme et la femme, plutôt que le profit, au coeur de ses objectifs. Je tenais à remercier les partenaires sociaux ainsi que les organisations employeurs, notamment les associations, mutuelles, coopératives, structures de l'insertion par l'activité économique qui ont été intégrées au texte, contrairement à ce qui a été dit tout à l'heure , qui ont démontré, par leurs contributions aux débats et leurs différentes prises de position, une grande volonté de participer à cet effort de la Nation pour l'emploi des jeunes, en particulier des jeunes non qualifiés. Je me félicite de cette démarche de dialogue et d'échange dans l'éla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...es deux années de master, une expérience pré-professionnelle. Du reste, de nombreuses expérimentations ont été mises en place dans trente universités de huit académies celles d'Aix-Marseille, Bordeaux, Créteil, Lyon, Montpellier, Lille, Versailles et Strasbourg. Bien sûr, le chômage des jeunes est un problème endémique et mondial. Tous les dispositifs permettant d'accompagner et de favoriser l'insertion professionnelle des étudiants et l'emploi des jeunes doivent être étudiés et bien entendu, c'est dans cette perspective que je me place. Il est toutefois nécessaire que ces dispositifs garantissent l'égalité des chances de réussite de tous les étudiants dans leurs projets de formation ou d'emploi. Les critères de recrutement des emplois d'avenir doivent donc veiller à récompenser également les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...suis pas sûr du tout ! Par ailleurs, votre dispositif a été présenté comme un pré-recrutement, notamment au Conseil supérieur de l'éducation et au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche Mme le rapporteur pour avis au nom de la commission des affaires culturelles et de l'éducation est d'ailleurs allée dans le même sens tout à l'heure. Tout doit donc inciter à préparer l'insertion professionnelle des étudiants, y compris en cas de changement de choix d'orientation, d'abandon de ce cursus ou d'échec au concours au bout des trois ans de contrat. Il faut les ouvrir à plusieurs modalités de formation, et intégrer dans leur formation la connaissance de l'entreprise. Cela prend tout son sens, d'une part dans le cadre de la mobilité des compétences des enseignants en cours de car...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Geoffroy :

...lleurs pas inscrits au Pôle emploi. Quant à l'apprentissage et au contrat de professionnalisation, ils n'ont pas suffi à remplir cet intervalle de temps. Pourtant, les solutions existent. Lorsque les contrats sont établis dans la durée, lorsque l'accompagnement se fait dans la proximité, nous avons près de 50 % de remise à l'emploi. Les expériences menées dans nos villes au travers des clauses d'insertion, les associations d'insertion par l'activité économique ont montré l'efficacité d'un tutorat fort pour un retour durable à l'emploi. Je me félicite que le projet précise la nécessité d'« un suivi personnalisé professionnel et social du bénéficiaire d'un emploi d'avenir ». Cet accompagnement global et régulier des jeunes par le service public et par les employeurs, qui permet de traiter les probl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...inalement, à la lecture de votre projet, de l'idéologie qui s'en dégage, on voit bien ce qui nous sépare. De votre côté, plus de dépenses publiques d'ailleurs, les Verts proposaient il y a peu de temps, avant de vous être redevables de leurs places dans cet hémicycle (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.), une allocation d'autonomie de 600 euros par mois pour les 15-25 ans en difficulté d'insertion, pour un coût estimé à 4 milliards d'euros pour des emplois précaires sans aucune perspective d'avenir, ce qui permettra de baisser artificiellement le taux de chômage. De notre côté, la volonté de proposer un autre avenir à notre jeunesse par une socialisation et une intégration sur le long terme, et non sur un, deux ou trois ans. Lorsque vous proposez de mettre un sparadrap sur le mal qui r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Romagnan :

...ur atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés collectivement, en termes de transition énergétique et d'amélioration des conditions de vie. L'avenir est à la voiture électrique, au développement des énergies nouvelles, aux services à la personne, aux relations numériques. Cela impose des connaissances et des savoir-faire. La formation est une condition, à défaut d'être une garantie, d'une insertion durable des jeunes dans la vie professionnelle. Les études en témoignent, l'entrée dans le monde du travail est facilitée par le diplôme, qui permet une insertion plus rapide et plus stable. En 2008, alors que le taux de chômage des jeunes sortis de formation depuis un à quatre ans était en moyenne de 14,4 %, celui des diplômés de l'enseignement supérieur n'était que de 6,1 % mais il passait à 3...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...demi million le nombre de jeunes de moins de 25 ans aujourd'hui dans la galère et qui considèrent qu'ils n'ont plus d'avenir. Nous devons redonner espoir à la jeunesse, rétablir le pacte républicain qui nous lie à elle. Il nous faut trouver des solutions concrètes face à cette situation désastreuse. Le projet de loi sur les emplois d'avenir que nous étudions aujourd'hui répond au défi majeur de l'insertion professionnelle des jeunes non qualifiés. La fameuse « première expérience professionnelle », devenue indispensable à tout recrutement mais inaccessible pour un jeune ne réussissant pas à mettre un pied dans le monde du travail, la fameuse « première expérience » devenue un sésame trop difficile à décrocher quand la crise tend à favoriser l'embauche de diplômés eh bien, cette fameuse « première...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...appelez-vous justement la fin brutale des emplois jeunes lors du changement de majorité L'inquiétude porte surtout sur le risque d'un traitement discriminatoire, camouflé derrière le paravent d'une « logique de territoires » dont certains, en étant prioritaires, excluent ou risquent d'exclure les jeunes qui auront le tort de ne pas habiter au bon endroit alors qu'ils ont les mêmes difficultés d'insertion dans le monde du travail. Comment leur expliquer cette différence ? Votre logique de territoires peut devenir, dans son application stricte, une discrimination positive qui ne dit pas son nom et que pourtant vous condamnez. Monsieur le ministre, nous avons besoin d'être rassurés à ce sujet. Les raisons sont donc nombreuses de ne pas voter votre texte. Toutefois, je souhaite que vous leviez les i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDolores Roqué :

...ce dont nous débattons ce soir : proposer, certes dans l'urgence, mais pour répondre à l'urgence sociale et économique, un texte abouti qui réponde même quantitativement au fléau et du chômage et du décrochage scolaire, à la sortie sans qualification du système scolaire, aux 120 000 jeunes qui, annuellement, quittent l'école sans aucun diplôme, et aux près de 500 000 jeunes rayés de la carte de l'insertion et du travail, et donc, dépossédés de tout espoir en l'avenir. Vous savez ce que devient un jeune qui décroche ? Au mieux quelqu'un de socialement déstructuré, au pire un délinquant, parce qu'il faut bien vivre. Et pour ceux pour qui la logique comptable prévaudrait sur toute autre considération, in fine, il coûte bien plus cher à la collectivité. Dans ma circonscription, dont un quartier sensi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...e 15 à 24 ans sans emploi ni formation y était de 25 %, soit un taux supérieur de dix points à celui des zones urbaines environnantes. Dans son diagnostic sur l'emploi des jeunes publié en février 2011, le Conseil d'orientation pour l'emploi a souligné ce que nous connaissons tous, à savoir les difficultés rencontrées par ces jeunes pour accéder au marché du travail. Je le cite : « un parcours d'insertion long et heurté » ; « une sensibilité plus marquée à la conjoncture économique » ; « une problématique de logement » ; « une multiplicité de dispositifs, de structures, d'acteurs pas toujours lisibles ni coordonnés ». Pour en discuter avec eux dans ma circonscription comme vous le faites sûrement dans les vôtres , je sais que ces jeunes n'ont pas renoncé, même s'ils ont du mal à se projeter da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

... justifie qu'un jeune sans qualification domicilié en dehors de la zone urbaine sensible, parfois à la frontière de cette zone, de l'autre côté de la rue, ne puisse prétendre à un tel contrat alors qu'il connaît souvent les mêmes difficultés. L'exemple de l'ANRU, dossier sur lequel j'ai beaucoup travaillé dans ma commune de Saint-Malo, m'a montré combien il était difficile de limiter une clause d'insertion au périmètre d'une zone urbaine sensible. Très vite, contrairement à ce que prévoyait le texte, il a fallu élargir ce périmètre à l'ensemble du bassin d'emploi concerné. Voilà les principales observations que je souhaitais faire en complément de celles de mes collègues. Si nous avons le devoir de permettre à notre jeunesse de retrouver le chemin de l'emploi, nous devons aussi lui assurer les mei...