Interventions sur "nation"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

... sur les bancs des groupes UMP, UDI, SRC et RRDP.) Comme je l'ai toujours dit, monsieur le Premier ministre, vous avez face à vous une opposition tonique, implacable à chaque fois que cela est nécessaire. Mais elle est toujours constructive et responsable. (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Cette opposition n'a qu'un seul guide, une seule boussole : l'intérêt supérieur de la nation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Alors que nos soldats sont engagés, que nos ressortissants sont exposés, que des otages sont menacés, l'esprit d'union nationale doit s'imposer à tous et prévaloir sur les querelles subalternes. Ce qui m'amène d'ailleurs, monsieur le Premier ministre, à vous confier mon étonnement de voir cette union nationale remise en cause au sein de votre maj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

... soutien sans faille aux soldats engagés sur les théâtres d'opérations extérieures, particulièrement au Mali. Je veux leur dire la reconnaissance des Françaises et des Français. Notre peuple est fier de ces femmes et de ces hommes qui se battent au péril de leur vie pour défendre nos valeurs et nos intérêts. Leurs familles doivent savoir notre admiration et notre soutien. Hier, lors de l'hommage national rendu au chef de bataillon Damien Boiteux, c'est le peuple tout entier qui a exprimé son respect et sa gratitude envers ce soldat exemplaire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Au nom de l'UMP, je veux également dire que nos pensées vont vers les otages détenus par ces mêmes terroristes que nous combattons et vers leurs familles, tous si durement éprouvés. Cette opération...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Parallèlement à l'intervention militaire, ce dialogue doit s'intensifier, et aboutir, afin de préserver l'unité et l'intégrité du Mali. La troisième question est, en réalité, dans tous les esprits, et c'est sans doute la plus importante. Elle concerne l'action diplomatique du Président de la République sur la scène internationale. Disons-le clairement, monsieur le Premier ministre : en dépit de vos dénégations, nous sommes extrêmement préoccupés de voir que la France est aussi isolée. (« Eh oui ! » sur des bancs du groupe UMP.) Tout se passe comme si le monde entier avait donné un feu vert à la France mais préférait la regarder agir toute seule ! Au niveau international, pourquoi n'êtes-vous pas parvenus à ce jour à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

... (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Mais elles doivent permettre aux Français de mieux en cerner les contours. Il me faut enfin dire notre très vive préoccupation au sujet de la sécurité de nos ressortissants, non seulement au Mali mais dans l'ensemble de la zone sahélienne, en Afrique de l'Ouest et au Maghreb. La protection de nos intérêts immédiats doit être prioritaire. La communauté nationale a été suffisamment éprouvée ces derniers jours. Je veux, pour conclure, tirer la sonnette d'alarme. Que cette actualité soit une nouvelle mise en garde, monsieur le Premier ministre, pour celles et ceux qui dans votre camp veulent faire du budget de la défense nationale une variable d'ajustement budgétaire à la baisse. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) La France ne doit pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Il me semble que la gauche de cet hémicycle pourrait être un peu plus respectueuse de ce qu'il convient d'appeler la position d'union nationale que nous vous proposons aujourd'hui, monsieur le Premier ministre. Parce que l'intérêt supérieur de notre pays est en jeu, la nation se mobilise contre le terrorisme, le djihadisme et la haine. Nous voulons défendre les valeurs de la République et c'est pour cela que nous sommes aux côtés du Président de la République et du Gouvernement. (Les députés du groupe UMP se lèvent et applaudissent. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...lègues, le débat d'aujourd'hui est issu d'une disposition constitutionnelle, inscrite à l'article 35 de notre Constitution. Mais ce débat est surtout une nécessité politique, pour permettre à notre démocratie d'affronter avec toute la force nécessaire cette épreuve qu'est une intervention militaire. Pour faire face à cette épreuve, il importe que le consensus le plus large se forme au sein de la nation et que chacun sache conserver la hauteur qui permet l'expression de ce soutien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La protection de nos objectifs d'intervention, la stabilité de notre stratégie et le soutien à l'engagement de nos troupes sont à ce prix. Amener le débat au Parlement, comme vous le faites aujourd'hui, contribue à renforcer l'unité nationale qui s'est formée depuis le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

La France a ainsi été depuis plusieurs mois à l'initiative, au Conseil de sécurité des Nations unies, pour initier des résolutions la 2071 avant la 2085 plaçant la crise malienne au coeur de l'agenda international. C'est la raison pour laquelle la représentation nationale et les autorités civiles doivent être aujourd'hui à la hauteur de la responsabilité qui leur incombe. Elles doivent fixer le cadre permettant à nos troupes de mener à bien leur difficile mission. À cet égard, les dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Ils devraient s'interroger sur les raisons qui valent à l'initiative française un soutien aussi large de la communauté internationale. Je le dis avec force, cette intervention n'est aucunement le retour de la Françafrique et de son cortège d'abus. Nous ne combattons pas pour la sujétion de l'Afrique mais pour sa liberté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) L'opération Serval symbolise un nouveau départ pour les relations franco-africaines. Dans cette relation, la France a le sens des responsabilités, elle trait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...n instrument spécifique dédié au développement de la zone. De l'Atlantique à la mer Rouge, le Sahel s'apprêtait à devenir le nouveau sanctuaire des djihadistes des quatre coins de la planète. Si, en langue arabe, Sahel signifie « frontière », cette frontière ne nous protégeait de rien. Au contraire, elle menaçait de servir de refuge à des forces obscurantistes et sanguinaires. La communauté internationale ne pouvait pas se permettre de les laisser prospérer sans se mettre en danger. En prenant ses responsabilités, en mettant un coup d'arrêt aux visées terroristes sur cette étendue stratégique, la France a pris une décision qui l'honore. Monsieur le Premier ministre, dans ce moment grave, la France a besoin de se rassembler et de s'unir. Plus que jamais, il nous revient d'avoir le sens de l'Éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Nous ne pouvions pas laisser Bamako devenir un faubourg de Kaboul. C'est vrai, des soldats français vont risquer leur vie pour Bamako, mais notre devoir était d'être à côté des Maliens et de leur venir en aide. Si certains ont encore un doute sur la légitimité de notre intervention, je les invite à lire le recensement du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, qui dénombre déjà 250 000 personnes déplacées et 145 000 réfugiés : près de 400 000 Maliens du nord ont d'ores et déjà quitté leur pays ou leur village. Ne nous trompons pas. Cette intervention ne ressemble pas à celles auxquelles nous étions habitués en Afrique. Si elle est géographiquement africaine, elle est géopolitiquement moyen-orientale. Il ne s'agit pas, comme au temps de la Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...d'autant plus urgence à intervenir que nous nous sommes hâtés un peu trop lentement. Rappelons qu'une opération militaire était envisagée depuis plusieurs mois près d'un an. J'ai en souvenir les déclarations du ministre de la défense en août 2012 annonçant une intervention dans quelques semaines. J'ai surtout en souvenir le discours du Président de la République le 25 septembre à la tribune des Nations unies, où il évoquait un soutien aérien et logistique à une initiative africaine. Cette déclaration aurait dû être un puissant accélérateur pour engager une action préventive rapide et éviter ainsi cette lourde intervention en haut du spectre militaire. Or, la France n'a pas présenté de plan précis aux Nations unies pour construire l'initiative. Rien de concret non plus pendant tout ce temps-là...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Certes, nous sommes soutenus par tout le monde, une belle unanimité règne au sein du Conseil de sécurité. Mais nous sommes seuls sur le terrain. On nous approuve, on nous soutient mais on nous dit « débrouillez-vous » ! Or, cette crise nous concerne tous : au premier chef, bien sûr, les Africains, en second lieu les Européens, et enfin la communauté internationale qui doit lutter contre l'islamisme radical, facteur de déstabilisation dans cet arc de crise qui va de l'océan indien à l'océan atlantique. J'invite d'ailleurs le Gouvernement, monsieur le Premier ministre, à appeler un chat un chat : ce ne sont pas seulement des terroristes ou des rebelles, ce sont pour l'essentiel des islamistes fanatiques (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...m des députés écologistes, je souhaite avant tout dire nos pensées pour les militaires engagés sur le terrain et pour leurs familles, à commencer par celle du lieutenant Boiteux, ainsi que pour nos otages détenus au Sahel et leurs proches. Leur inquiétude et leur angoisse sont les nôtres, comme je sais qu'elles sont au coeur des préoccupations du Gouvernement et de l'ensemble de la représentation nationale. Nous saluons aussi la volonté du Gouvernement de limiter autant que possible, avec cette intervention, les victimes parmi les civils maliens. Nous tentons aujourd'hui, par ce débat, de concilier l'inconciliable. Comment répondre en effet à la nécessité d'agir dans l'urgence et il y a une nécessité incontestable qui a marqué la journée de vendredi et entraîné l'engagement de nos troupes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ennité, à quel point l'attitude de l'opposition hier, ici même, pendant l'intervention de notre collègue Danielle Auroi, ou les polémiques tout à l'heure de M. Copé sont indignes de ce débat. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Ma collègue Barbara Pompili et moi nous sommes exprimés dès vendredi soir en tant que co-présidents du groupe écologiste, tout comme Pascal Durand, le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts. Daniel Cohn-Bendit l'a fait hier au nom du groupe des Verts au Parlement européen. Et puisque certains parlent de l'Europe, sachez que nos collègues Verts allemands invitent le gouvernement allemand dirigé par votre amie Mme Merkel à soutenir l'intervention française. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.) Pour les écologistes, l'union sacrée n'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir sortir de décennies de Françafrique. Il faut que toutes les conditions soient réunies pour que les instances internationales je pense, bien sûr, à l'ONU , l'Union européenne et les pays africains eux-mêmes jouent pleinement le rôle qui doit être le leur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. C'est de cela que je veux vous dire quelques mots au nom des député-e-s du groupe écologiste. Aux sources de cette crise malienne, il y a d'abord une problématique malheureusement banale où le non-respect des minorités ethn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...'est pas un fait nouveau. Depuis un an maintenant, l'avancée des sécessionnistes de l'Azawad et l'instabilité liée au coup d'État menacent l'intégrité du pays. J'ai une pensée forte pour le peuple malien, ce peuple ami, otage de la terreur imposée depuis des mois par les fondamentalistes islamistes. Les ressortissants maliens, nombreux en France, sont inquiets et réclament une intervention internationale pour rétablir la paix et la démocratie. Nous sommes à leurs côtés. J'ai également une pensée très forte pour nos soldats, engagés sur un terrain périlleux. Je pense à la douleur et à l'angoisse des familles des otages. Que devait faire la France face à l'offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ? La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains est clair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense nationale et des forces armées, chers collègues députés, c'est au nom des députés du groupe RRDP que j'interviens cet après-midi, après notre président Roger-Gérard Schwartzenberg hier, pour sire notre accord avec les objectifs fixés par le Président de la République à notre intervention militaire au Mali. On ne peut en effet que partager les trois motivations mises en avant par le Président de la Répub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...es sont les questions sur lesquelles il faut se pencher aujourd'hui ? Le développement et la fin de ce conflit. À propos de son développement, nous devons éviter de nous figer dans un taylorisme de l'opération extérieure. La France agit, les autres approuvent. Le déploiement d'une force ouest-africaine, la MISMA, conforme à la résolution 2085, qui peut s'appuyer sur l'article 51 de la charte des Nations unies, doit devenir une priorité stratégique pour nous comme pour l'Europe et toute la communauté internationale. Si celle-ci, à l'instar de l'Algérie notamment mais aussi d'autres grands pays, pouvait avoir quelques réticences à s'engager aux côtés de la France, elle devrait aussi soutenir directement les efforts engagés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Je rappell...