Interventions sur "menace"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Duflot :

...battre sans nous perdre. L’amour de la démocratie et de nos libertés est précisément ce qui nous oppose si radicalement à l’ennemi qui a juré notre perte. Pour ma part, je voterai l’article 1er et la prorogation de l’état d’urgence, parce que j’estime en conscience que les événements nous y contraignent et que je tiens à ce que les moyens nécessaires s’appliquent sans délai pour lutter contre la menace qui nous frappe. Sans délai, mais avec une limite ferme. Disons les choses nettement : l’état d’urgence temporaire ne saurait ouvrir la voie à l’état d’exception permanent. Notre vote n’est donc pas un blanc-seing. L’acceptation de la prorogation de l’état d’urgence ne vaut pas quitus mais s’inscrit dans un contexte précis et ne vaut que pour celui-ci. Le contrôle parlementaire doit s’exercer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

L’article 1er proroge la durée de l’état d’urgence de trois mois. Le président Roger-Gérard Schwartzenberg vient de dire que cela lui paraissait insuffisant, et c’est également mon cas, d’où cet amendement. Qui, en effet, peut raisonnablement affirmer que la menace terroriste qui pèse sur notre pays avec une ampleur et une gravité inédites sera dissipée dans trois mois ? Le Premier ministre, tout à l’heure, a laissé entendre que de nouvelles menaces, notamment chimiques, peuvent peser sur notre pays. Nous devons aujourd’hui prendre nos responsabilités. L’état d’urgence ayant fait la preuve, depuis quelques jours, de son efficacité et de son utilité, nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... Il ne s’agit pas de mettre en place une loi d’exception… permanente mais il faut regarder les réalités en face. Or on sait, monsieur le Premier ministre, que la durée de trois mois sera trop courte, que vous devrez revenir devant le Parlement pour demander l’autorisation de proroger de nouveau l’état d’urgence et que, bien sûr, nous contrôlerons l’action du Gouvernement. M. Ciotti a raison : la menace durera et nous devons nous donner les moyens d’agir. Je rappelle que la première des libertés publiques est celle d’aller et de venir en toute sécurité sur le territoire national, et non celle de se faire assassiner. Voilà pourquoi j’affirme que la durée de trois mois sera insuffisante !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...L’équilibre que nous devons trouver est le suivant : nous autorisons le Gouvernement à faire usage pendant trois mois des droits exceptionnels que lui accorde l’état d’urgence ; s’il faut le proroger, l’Assemblée nationale et le Sénat pourront souverainement aller en ce sens ; entre-temps, monsieur le Premier ministre, nous devons réfléchir à l’élaboration des outils permettant de combattre cette menace permanente – car il est question, non pas de deux mois, trois mois ou douze mois, mais de bien plus, malheureusement – et les intégrer dans notre droit, là encore de façon équilibrée, avec des moyens de contrôle – par exemple ceux que le président Urvoas a proposés – et de recours qu’un État de droit doit offrir à ses concitoyens. Voilà l’équilibre que nous devons construire ensemble, aujourd’hu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Monsieur le Premier ministre, cet amendement vise très exactement à répondre aux arguments que vous venez de présenter. Il y a un accord total entre nous sur l’analyse de la menace là-bas – vous avez fait allusion aux immenses chaudrons terroristes qui se développent dans un certain nombre d’États faillis dans le monde arabo-musulman – comme sur la menace qui pèse ici – je n’ai pas besoin de revenir sur vos expressions, qui étaient parfaitement exactes. Mais c’est à partir de là que, avec nos concitoyens, nous avons du mal à comprendre votre raisonnement. Si la menace doit...