Interventions sur "boisson"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

... Dans les rayons des supermarchés, il n’est pas aisé d’identifier les produits alimentaires adaptés aux besoins d’une alimentation équilibrée, surtout si l’on appartient à un foyer modeste ou défavorisé. Afin de remédier au déficit d’information nutritionnelle, cet amendement vise à créer un logo « label PNNS », qui permettra aux consommateurs d’identifier facilement les produits alimentaires et boissons présentant une qualité nutritionnelle intéressante. Ce label doit aider le consommateur à faire des choix alimentaires équilibrés en lui indiquant les produits strictement nécessaires à un régime alimentaire équilibré par un logo immédiatement et visuellement identifiable, qu’il ne nous appartient pas de définir mais qui pourra être fixé par décret. Sur le modèle de la clé verte suédoise, ce lab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

…s’ils ne sont ni trop gras, ni trop sucrés, ni trop salés. C’est pourquoi je propose de mettre en place des mesures d’autorisation de la publicité sur les écrans destinés à la jeunesse strictement limitées aux produits alimentaires et boissons qui ont obtenu un label PNNS. Il s’agirait donc d’un double label, qui concerne à la fois les produits alimentaires et les écrans destinés à la jeunesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Tetart :

...utrition se conjugue au développement rapide de maladies non transmissibles, parmi lesquelles l’obésité et le diabète. Ainsi, 80 % des décès par diabète se produisent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires. Chez nous comme dans les pays en voie de développement, une telle situation relève largement d’une détérioration des conditions d’alimentation. Ici comme en Afrique, le recours aux boissons sucrées s’accélère au gré des campagnes publicitaires effrénées qui encouragent leur consommation. Convenez que ces boissons sucrées ne sont associées ni à des traditions culturelles, ni à des productions de terroir. Elles sont malheureusement proposées dès le plus jeune âge et sont, plus tard, souvent associées à la consommation d’alcools forts conduisant à l’enivrement rapide et extrême dont n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a donné un avis défavorable à ces deux amendements, qui visent à augmenter une taxe portant sur la consommation de boissons sucrées et édulcorées susceptibles de provoquer ou de participer à provoquer l’obésité ou des troubles nutritionnels en France. Vous voulez affecter les recettes supplémentaires à l’Agence française de développement. Or il n’y a pas de lien logique entre la diffusion des boissons sucrées et édulcorées en France et les problèmes de sous-nutrition ou de malnutrition dans les pays moins ou peu déve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur Tetart, l’objectif d’aider les pays confrontés à la malnutrition par l’intermédiaire de l’Agence française de développement est certainement louable. Cependant, je vois de façon un peu négative la création d’une nouvelle taxe et le passage de 5,5 % à 20 % du taux de TVA applicable aux boissons sucrées et édulcorées. Pour les entreprises produisant ces boissons, le surcoût s’élèverait à plus de 600 millions d’euros par an. La taxe a déjà été augmentée en 2011, il y a moins de trois ans, ce qui a généré des coûts supplémentaires de 300 millions d’euros par an. Par ailleurs, ces entreprises ont signé un accord prévoyant la réduction d’environ 5 % du taux de sucre dans leurs boissons : el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

...s en matière de santé publique. Vous le savez, ces sodas apportent des calories en nombre et favorisent le surpoids. La France a été pionnière pour la mise en place d’une politique publique de santé nutritionnelle effective et durable dès 2001. À l’époque, le programme national nutrition santé fixait l’objectif d’une réduction de 25 % de la proportion d’enfants consommant plus d’un demi-verre de boissons sucrées par jour, et promouvait la consommation d’eau. L’amendement no 1272 deuxième rectification vise à donner un cadre contraignant à cette pratique commerciale, sans toucher à la possibilité de vente fondée sur une unité de volume ; il interdit de mettre un surplus à la disposition du consommateur. Soyons bien clairs : il ne s’agit pas de toucher aux fontaines à eau ou aux distributeurs de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Je propose d’insérer, après l’article 5, l’article suivant : « L’offre de boissons sucrées en libre-service, à titre gratuit, est interdite dans les débits de boissons et dans tous les commerces ou les lieux publics. » Même si je souscris totalement aux propos de mon collègue Richard, je souhaite rappeler que les boissons sucrées ou les sodas contiennent environ sept morceaux de sucre par verre de 250 millilitres. Il est donc important de limiter leur consommation pour préven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a donné un avis favorable à l’excellent amendement de M. Arnaud Richard. Il est important d’établir un cadre pour la consommation de boissons sucrées ou avec ajout d’édulcorants de synthèse. La rédaction initiale de l’amendement posait problème car elle donnait à penser que l’on allait interdire l’accès illimité à l’eau. La nouvelle rédaction, quant à elle, paraît tout à fait adaptée. Elle est en outre plus satisfaisante que la celle de l’amendement no 445, qui ne vise pas les produits avec édulcorants de synthèse. Avis favorable à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Si partage les arguments de notre collègue Richard sur les boissons sucrées, je ne comprends pas pourquoi les édulcorants de synthèse ou naturels sont visés par cette mesure, dès lors que les boissons qui les contiennent ne comportent pas de sucres. L’objectif est bien évidemment de lutter contre l’addiction aux sucres et l’obésité. J’ai ainsi rappelé que les boissons sucrées ou les sodas contenaient environ sept morceaux de sucre par verre de 250 millilitres. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

À titre personnel, je suis totalement opposé à ces deux amendements, aussi bien celui de notre collègue Richard que celui de notre collègue Boyer. Il faut laisser la responsabilité aux parents qui accompagnent les enfants dans des lieux où les boissons sont gratuites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

En outre, dans les clubs de vacances qui proposent des formules « all inclusive », les boissons sont comprises dans le forfait. Comment fait-on ? Cela signifie-t-il que ces formules sont interdites ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Si, dans la mesure où il y a des distributeurs de boissons sucrées gratuites à la disposition des enfants toute la journée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFernand Siré :

Au premier alinéa de l’article L. 3231-1 du code de la santé publique, après le mot : « nutrition », sont insérés les mots : « à l’hydratation ». On peut vivre longtemps sans manger, mais on ne peut pas vivre sans boire. La politique de lutte contre l’obésité se focalise sur la limitation de la consommation de boissons sucrées, qui contiennent de nombreux additifs. Or il est aussi nécessaire de promouvoir l’absorption d’eau, un produit qui non seulement ne fait pas grossir, mais est essentiel pour la vie, et de surcroît naturel et gratuit. L’amélioration de l’hydratation serait donc un pas important pour la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Cet amendement me permettra de clarifier la situation, car il tend à supprimer la possibilité pour les annonceurs de messages publicitaires concernant les aliments manufacturés et les boissons sucrées de s’exonérer de l’obligation d’ajouter dans les messages une information à caractère sanitaire, comme « Manger, bouger » ou « cinq fruits et légumes par jour », moyennant une taxe de 1,5 % affectée à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et à rendre obligatoire l’assujettissement à cette taxe. La suppression de la possibilité de déroger à l’obligation d’informa...