Amendement N° 462 (Tombe)

(1 amendement identique : 479 )

Déposé le 15 juillet 2014 par : Mme Le Dain, M. Olive, M. Aylagas.

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I. – À l'alinéa 6, supprimer les mots :

«  et Limousin ».

II. – En conséquence, à l'alinéa 10, après le mot :

«  Centre »,

insérer le mot :

«  , Limousin ».

Exposé sommaire :

Le PIB* du Languedoc-Roussillon s'établissait au 10ème rang français en 2011 à 64 ME et progresse continûment. Il est ainsi à peine 15 ME inférieur à celui de la Région Midi-Pyrénées, 6ème région (79 ME), région très concentrée sur sa ville capitale Toulouse, elle-même concentrée sur une économie qui ressort pour beaucoup, voire même essentiellement de l'Espace, sur la base de décisions publiques nationales (AirBus, CNES, Metéo-France, et sous-traitants). L'économie du Languedoc-Roussillon s'est, a contrario, élaborée de manière très autonome, répartie sur un chapelet de villes et de territoires (de Perpignan à Alès, de Castelnaudary à Saint-Gilles, de Montpellier au Larzac, de Nîmes à Narbonne tout au long de l'antique Voie Domitienne...), à partir d'une histoire agricole bâtie sur le plus grand vignoble du monde et d'une histoire industrielle qui s'est peu à peu transformée en s'appuyant efficacement sur le monde universitaire et scientifique (5ème de France) pour le numérique, l'agro-alimentaire, et la chimie. Le tourisme y prend toute sa place (4ème région française), avec les 3 grands sites nationaux que sont la Cité de Carcassonne, les Arènes de Nîmes, le Pont du Gard), et une région littorale dont l'aménagement a été orchestré dans les années 60 « pour arrêter les touristes sur le chemin de l'Espagne ». Les temps ont changé.

Entre Pyrénées, Massif Central, et Vallée du Rhône, entre Mer et Montagnes, le Languedoc-Roussillon a su trouvé un dynamisme propre, délicat, qui ne saurait être ramené à celui d'un espace interstitiel entre des « pôles d'équilibre » tels qu'ils étaient décrits dans les années 50 : le Languedoc-Roussillon n'est pas une « terra incognita » quelque part entre Marseille et Toulouse, entre moutons des Causses et moustiques du Littoral. Il est en plein développement, tout simplement.

Le monde change, le Languedoc-Roussillon a changé et change encore. Une partie de l'économie actuelle est désormais construite sur le dispositif universitaire et scientifique régional, qui a su construire un lien fort avec le monde économique, rendu très attractif pour une croissance économique autochtone tout autant que dopée par de nouveaux arrivants à Montpellier et dans tout le Languedoc-Roussillon. Cette évolution est en plein essor et, construisant le changement, elle produit des inquiétudes, et du chômage, là comme ailleurs en France.

Enfin, s'il est vrai que le PIB par habitant est un des plus faibles de France (22ème), il n'empêche que le PIB « tout court » place la région au 10ème rang, en croissance constante, sur une économie de l'international avec des entreprises jeunes et quelques “majors”, souvent “non françaises”. Le PIB par emploi (66752E) y est d'ailleurs supérieur à celui de MidiPyrénées (66361E).

Le périmètre actuel de la Région permet une “convivialité économique” qui a permis de construire des réseaux d'entreprises pour bien accompagner cette croissance. Il est donc nécessaire que cette région puisse continuer à se développer, avec sa Métropole Capitale Montpellier, au service de sa population, en Sud de France.

* Pour mémoire, les 2 PIB les plus élevés de France hors Ile de France, sont ceux de PACA (143 ME) et Rhone-Alpes (193 ME), sur l'équivalent de 2 Académies et deux Métropoles (Marseille-Nice ; Lyon-Grenoble).

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