Les amendements de Alain Moyne-Bressand pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, à chaque séance de questions au Gouvernement, vous nous dites que tout va très bien alors que la France souffre d’un endettement abyssal, que la Commission européenne nous adresse constamment des rappels à l’ordre et que les Français ne vous font plus confiance. Ne nous parlez plus d’héritage, car les Français ne ...

Vous rencontrerez également des chefs d’entreprise sans carnets de commandes, ne pouvant plus faire face à leurs fins de mois et dont le quotidien est devenu anxiogène. Or un chef d’entreprise inquiet, ce sont aussi des salariés stressés, des embauches qui ne se font pas, des projets qui ne se réalisent pas.

Nos chefs d’entreprise ne demandent pas l’aumône, mais simplement de ne pas subir des charges supérieures à celles qui s’appliquent dans d’autres pays européens, en particulier en Allemagne. Ils souhaitent pouvoir travailler sans subir les lourdeurs administratives, les réglementations et les contraintes qui les pénalisent au quotidien.

Le dispositif du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le CICE, s’est révélé une véritable usine à gaz et n’a pas profité aux PME, qui constituent pourtant le véritable tissu économique de notre pays. Vous avez promis un choc de simplification administrative ; dans ce domaine également, rien ne s’est concrétisé.

Notre pays est un grand pays qui, en dépit des difficultés, a la capacité de rebondir. C’est l’entreprise qui permettra ce rebond car elle est la source de création de richesse, d’emplois, d’intégration et d’épanouissement. Alors, monsieur le Premier ministre, allez au-delà des affirmations purement incantatoires, libérez l’entreprise !